Club Sportif Populaire du Bas-St-Laurent

Historique du CSPBSL Inc.

LA FONDATION DU CLUB EN 1970-71

Premières démarches

Dès le mois d’août 1970, M. Guy Dionne de St-Narcisse initiait un sondage afin de vérifier l’intérêt des motoneigistes de la région de Rimouski et des alentours à se regrouper au sein d’un Club.

Le sondage visait également à:

  • recueillir de l’information sur la disponibilité des motoneigistes à s’impliquer comme bénévoles;
  • aller chercher des hypothèses de financement;
  • amasser des suggestions pour l’achat de machinerie;
  • demander aux motoneigistes le montant de la contribution qu’ils seraient prêts à verser pour devenir membre d’un futur Club.

Rencontres de fondation

Dès la fin d’août 1970, une rencontre de fondation regroupait plus de 175 personnes à l’hôtel Bernier de St-Narcisse. À cette occasion, devant l’enthousiasme manifesté, on procéda à l’élection d’un exécutif temporaire afin d’évaluer davantage la situation. Une mini-exposition présentait alors des modèles de l’année notamment des compagnies Bombardier, Skiroule, Sno-Jet, Sno-Prince, Moto-Ski, etc..

Il est à noter qu’à ce moment la Fédération des Clubs de motoneige n’existait pas encore au Québec; les modèles ou les références pour fonder un nouveau club n’étaient donc pas faciles à trouver.

Une deuxième rencontre eut lieu environ un mois plus tard; le nom de «Club Populaire de motoneige» fut alors retenu pour le nouveau club.

Premiers officiers et cartes de membres

Des élections portèrent M. Guy Dionne à la présidence et M. Paul Lepage au poste de secrétaire. Les cartes de membres furent mise en vente dès ce moment au coût de 5$ chacune.

Sentiers initiaux

Une équipe de bénévoles amorçat l’ouverture d’un premier sentier de St-Narcisse vers Rimouski en passant par le 2e rang de Ste-Blandine et «la montagne à Poirier». Dès ce moment, en plus de travailler bénévolement, les premiers motoneigistes impliqués dans le «bûchage» du sentier fournissaient leur scie à chaîne de même que l’huile et l’essence requises.

MM. Guy Dionne et Lucien Proulx agissaient alors comme responsables du tracé de ce premier sentier.

ANNÉES 1971-72 ET SUIVANTES

Incorporation du Club

Dès la saison 1971-72, le club fut incorporé et le nom légèrement modifié; depuis ce moment le nom de «Club sportif populaire du Bas-St-Laurent Inc.» est utilisé.

Ouverture de sentiers

De nouveaux sentiers sont ouverts notamment vers Rimouski (école Paul-Hubert) via Ste-Blandine, vers le Bic en passant par St-Valérien et vers St-Gabriel via le lac Noir. Le réseau de sentiers du Club se précise davantage d’années en années; ainsi, on délaisse le 8e rang de St-Valérien pour traverser la rivière Rimouski à la hauteur de Beauséjour. L’emplacement des sentiers se précisa également dans le voisinage du village de Ste-Blandine et vers St-Anaclet. Le secteur de Mont-Joli, grâce au concours de nombreux bénévoles, précisa également le tracé des sentiers notamment dans les municipalités de St-Donat, St-Gabriel et St-Octave.

INVESTISSEMENTS D’IMPORTANCE

Subventions pour le développement du Club

Une subvention de quelque 35 000$ obtenue en 1971-72 du programme fédéral «Canada Travail» donna un coup de main remarquable au développement du Club. En plus de permettre la poursuite des projets de développement des nouveaux sentiers, de ponts et de relais chauffés, deux «snowmobiles» Bombardier ont été achetés comme premières machines d’entretien des sentiers.

Autres achats de machinerie

Dès l’année 1972-73, une nouvelle subvention du gouvernement fédéral permit, en plus d’ouvrir de nouveaux sentiers vers Mont-Joli et Trinité-des-Monts, de procéder à l’achat d’un premier Skidozer, un modèle 1973 flambant neuf. Deux ans plus tard, une nouvelle machine neuve, un Skidozer SV252 1976 fut acheté.

LE DÉVELOPPEMENT DE LA MOTONEIGE ATTEINT SA VITESSE DE CROISIÈRE

Le membership se stabilise davantage

Le besoin de regroupement des motoneigistes à l’intérieur de clubs est évident depuis le début des années ’70.

Le Club sportif populaire du Bas-St-Laurent ne fait pas exception. Même si certaines périodes ont été plus difficiles, après l’euphorie du début des années »70, on a observé une augmentation progressive du nombre de membres.

Un conseil d’administration de onze personnes voit à la gestion des dossiers courants.

Le développement des activités sociales

D’années en années, de nombreuses activités ont favorisé les échanges entre les motoneigistes et le développement de l’aspect social et humain de ce loisir.

Divers concours ou tirages ont permis de contribuer au financement du club. À partir des années ‘80, des randonnées encadrées ont été proposées aux membres. Ainsi, en février, la randonnée Jacques Lamontagne proposait une fin de semaine inoubliable à plus de 200 motoneigistes participants; cette activité a été offerte  avec succès pendant une vingtaine d’années.

En plus des soirées d’ouverture et de fermeture des activités de chaque saison, les motoneigistes sont également très fidèles à la bénédiction des motoneiges traditionnellement tenue vers le 10 janvier de chaque année.

Une nouvelle manière d’apprécier l’hiver

Le tourisme en motoneige s’est particulièrement développé depuis les vingt-cinq dernières années. Depuis le milieu des années ’70, plusieurs braves réalisaient déjà des «expéditions» remarquables en visitant de nombreuses régions du Québec. Après la récession du début des années ’80, la relance du tourisme hivernal en motoneige fut fantastique.

Les dirigeants de notre Club emboîtèrent rapidement le pas et un effort significatif permit d’améliorer sensiblement la promotion de cette nouvelle industrie touristique. Un effort particulier fut apporté à la justesse et à la qualité de la signalisation de même qu’à l’état des sentiers.

Les motoneigistes de la région emboîtent le pas

Graduellement, un nombre important de motoneigistes de la région devinrent eux-mêmes des adeptes du tourisme d’hiver et de ce fait contribuèrent grandement à promouvoir la région du Bas-St-Laurent comme destination rêvée. La beauté des paysages et des conditions d’enneigement idéales associées à l’accueil chaleureux des gens de la région sont nos atouts les plus positifs.

Depuis plusieurs années, deux accès permettent aux touristes motoneigistes de profiter des établissements offrant la restauration et l’hébergement au centre-ville de Rimouski. Les ateliers de réparation de trois concessionnaires de motoneige sont également accessibles directement par les sentiers.

Plusieurs bénévoles se sont donnés la mission de contribuer au développement économique de la région; à cet effet, ils ne ménagent pas leurs efforts pour offrir des sentiers sécuritaires et de grande qualité à tous les motoneigistes en visite dans la région.

Partition du club

En 2001, des motoneigistes de la Mitis ont initié une démarche visant la création d’un nouveau club de motoneige sur leur territoire.

Après négociations, les membres du CSPBSL Inc. ont très majoritairement accepté le projet de partition présenté.  Le nouveau club regroupe depuis le 1er novembre 2001 les motoneigistes de la MRC de la Mitis à l’exception de ceux de la nouvelle municipalité regroupée de Ste-Luce.

De son côté, le Club sportif populaire du Bas-St-Laurent Inc. offre maintenant des services à plus de 500 membres sur son nouveau territoire.

Renouvellement de la machinerie

En 2003, les surfaceuses du CSPBSL comptent de nombreuses années de service et c’est à ce moment que des démarches sont entreprises en vue de rajeunir le parc.

C’est ainsi qu’à l’automne 2004 une surfaceuse Lamtrac 4000 neuve est acquise en remplacement d’une Gilbert Case Maxum 1992.  En début de saison 2007-2008, le CSPBSL a procédé au remplacement de son antique Bombardier SV252 1976 par un tracteur Massey Ferguson 6480 2007 équipé de chenilles Soucy.  Dans les deux cas, le Club était éligible à une subvention de la FCMQ.

 

Un projet adressé à Développement Économique Canada (volet Diversification des collectivités) à l’été 2009 a mené à l’obtention d’une subvention permettant d’acquérir un tracteur Massey Ferguson 7475 2009 également équipé de chenilles Soucy.  La direction du CSPBSL a alors pris la décision conserver la surfaceuse Ski-Dion 1991 (4e surfaceuse) afin d’offrir une meilleure qualité de sentiers à ses membres.

L’automne 2011 a vu se concrétiser la réalisation d’un projet très attendu des motoneigistes et des quadistes.  Habilement piloté par M. Benoit Fortin du club VTT Quad du Bas-St-Laurent un nouveau sentier menant au centre-ville de Rimouski est maintenant une réalité.  Depuis plus de quinze ans les visiteurs pouvaient déjà accéder au centre-ville en motoneige mais le développement urbain et industriel du secteur sud-est de la ville commandait une mise à jour des sentiers afin de leur assurer une meilleure pérennité.  C’est ainsi que le CSPBSL s’est joint à de nombreux autres partenaires pour construire de nouveaux sentiers parallèles de près de 12 km accessibles aux motoneigistes et aux quadistes.  Le projet a nécessité des investissements de plus de 500 000$.

En concertation avec le Club de motoneige de la Mitis et grâce à l’obtention de subventions pertinentes, cette même année 2011 a vu la construction d’un nouveau pont sur la rivière Neigette à la limite des deux Clubs à St-Marcellin sur le sentier Trans-Québec #5.

À l’automne 2013, le Club sportif populaire du Bas-St-Laurent a mis à l’essai deux machines récemment acquises pour la mise en forme des sentiers.  Il s’agit d’une faucheuse à branches et d’une débrousailleuse à fléaux montées sur notre tracteur équipé de chenilles Soucy.  L’utilisation de ces équipements favorise grandement la préparation de nos fonds de sentiers; l’élimination des branches et arbustes autant au sol que de chaque côté permet d’offrir plus rapidement en début de saison des sentiers exempts de branches donc plus sécuritaires.

Amélioration des sentiers

Un projet en gestation depuis plusieurs mois s’est concrétisé en 2015.  Ainsi, à compter de la saison 2015-2016, le sentier régional 548 a été grandement amélioré et est maintenant reconnu par la FCMQ comme un sentier Trans-Québec (T-Q 35).  À partir du chemin des Prés ouest à Rimouski c’est maintenant le sentier Trans-Québec #35 qui prend la direction du Témiscouata, de la région de Chaudière Apallaches et même du Centre du Québec.  Dans la même foulée, le territoire couvert par notre club s’est allongé de 35 kilomètres vers le sud-ouest et intègre maintenant les municipalités de La Trinité-des-Monts et d’Esprit-Saint. De plus, depuis la saison 2016-2017, la portion du sentier Trans-Québec #35 comprise entre le Fond d’Ormes à St-Narcisse et la passerelle de la rivière Horton à Esprit-Saint est homologué Écho-Sentier.

C’est également en décembre 2015 que le CSPBSL a de nouveau fait l’acquisition d’une nouvelle surfaceuse grâce à la contribution de Développement Économique Canada.  Une Prinoth Husky 2016 remplace donc maintenant le MF 6480.

En 2016. le CSPBSL a fait l’acquisition d’une machine plus performante pour la coupe des branches aux abords des sentiers en remplacement de la faucheuse en usage jusqu’à ce moment.  En décembre, de fortes précipitations d’une neige lourde et collante ont motivé le conseil d’administration à prendre la décision de doter le Club de cet outil de débroussaillage comprenant trois scies circulaires hydrauliques montées sur la gratte avant du tracteur sur chenilles MF7475.

Autres investissements

La mise en place d’une signalisation permanente s’est poursuivie en 2017-2018; à cet effet, 500 poteaux de métal ont été achetés à cette fin.  Progressivement, le travail de remplacement des balises en bois se poursuit dans les portions de sentiers boisées ou ailleurs lorsque le matériel de signalisation peut demeurer en place à l’année longue.

Des travaux d’amélioration des fonds de sentiers se poursuivent également année après année afin de faciliter les travaux de surfaçage en saison et d’améliorer la sécurité et la qualité des pistes.  Dans certains cas il faut carrément relocaliser certaines portions de sentiers à la suite de la perte de droits de passage; on peut citer en exemple une section du sentier TQ35 au nord de la rivière du Bois-Brûlé à Ste-Blandine.

Pour une première saison, en 2019-2020, les droits d’accès aux sentiers sont exclusivement en vente en ligne sur le site de la FCMQ.

En préparation de la saison 2020-2021, la direction du Club fait l’acquisition d’une nouvelle surfaceuse en remplacement du Prinoth Husky 2016 qui malgré toutes ses caractéristiques dernier cri ne répondait pas adéquatement aux exigences de l’entretien de nos sentiers en territoire accidenté.  Cette surfaceuse, un tracteur New Holland modèle T6070 monté sur des chenilles Soucy, correspond davantage aux besoins du Club.

Adhésion à OBJECTIF 2020

Pour la saison 2021-2022, la direction du CSPBSL  adhère au projet Objectif 2020 de la FCMQ qui vise le maintien de l’intégralité du réseau, grâce à une optimisation et une meilleure répartition des ressources financières et des équipements pour l’ensemble du Québec.

Dans ses démarches visant aussi à assurer une pérennité de son réseau, le Club réalise également d’importants travaux d’amélioration des ses sentiers notamment à St-Anaclet, St-Marcellin, St-Narcisse et également dans l’emprise de l’autoroute 20 entre l’avenue de la Cathédrale et la rivière Rimouski.  L’ensemble de ces projets représente des invesrissements de plus de 150 000$.

Les changements climatiques ont de plus en plus fragilisé le pont de glace sur la rivière Rimouski; en 2020-2021 seules les motoneiges ont pu franchir la rivière sur la glace.  Le surfaçage du secteur à l’ouest a donc nécessité un long détour par les rues de la ville.  Avec l’accord de la FCMQ et après discussions avec la direction du Club l’Étang du Moulin un transfert des quelque quinze kilomètres de sentiers situés à l’ouest de la rivière a été conclu.

Grâce à l’appui de ses bénévoles et commanditaires, en 2021-2022, le Club sportif populaire du Bas-St-Laurent Inc. contribue encore au développement de la motoneige dans le Bas St-Laurent depuis plus de cinquante ans.